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De La Houssaye
Sidonie de La Houssaye (1820-1894)
Sidonie de La Houssaye, née Hélène Perret, a vu le jour le 17 août 1820 à Edgar, sur l'habitation de son père. De toute evidence, grâce à la fortune confortable de sa famille, l'enfance de a été heureuse et sans grandes difficultés. Les parents de la petite Hélène avaient tôt fait des plans pour leur fille aînée. Sidonie a épousé Louis Pelletier de La Houssaye à l'église de la ville de Saint-Martin (près de Lafayette) le 3 décembre 1833. Les mariages étaient précoces dans sa famille puisque sa mère s'est mariée aussi à l'âge de treize ans.
Entre 1836 et 1845 Sidonie a donné naissance à six enfants. De ces six enfants, seulement deux ont survécu, sa fille Lilia Maria (née en 1843), et son fils, Ludovic (né en 1845). Les autres quatre enfants se sont éteints avec leur mère à leur chevet.
Aux années 1840, la vie de Sidonie et son mari a commencé à se degrader financièrement. Le 29 décembre 1847, Sidonie a déposé en cour une plainte contre son mari, Louis. Il avait vendu quatre esclaves (apportés dans la communauté du mariage par Sidonie) pour rembourser des dettes personnelles. Sidonie a pris le contrôle de ses biens et s'est mise à son propre compte, ce qui était rare pour une jeune femme de vingt-sept ans.
En 1849, Sidonie de La Houssaye a ouvert une école pour jeunes filles, The Young Lady's Academy. Bien que l'école connaisse un grand succès, elle ferme 13 ans plus tard, victime, parmi tant d'autres, de la Guerre de Sécession. Emportée par la guerre, la fortune de la famille s'est écroulée entre 1862 et 1865. En 1863, la mort de son mari s'est ajoutée aux difficultés de Sidonie.
Après ces lourdes pertes, Sidonie de La Houssaye s'est consacrée à l'écriture. Son premier roman, le Mari de Marguerite, a été publié en 1883. Pour Sidonie de La Houssaye, la pratique de l'écriture était plus qu'un passe-temps, c'était un gagne-pain. Octavia la quarteronne a été publié en 1894. Nous savons peu de choses sur la réception du roman à l'époque. John Perret précise toutefois, d'après des documents familiaux, que les Quarteronnes de la Nouvelle-Orléans ont causé un scandale, en particulier parce que l'auteure s'était inspirée de sa généalogie familiale pour broder sa fiction. Le 16 février de 1894, Sidonie de La Houssaye est morte. Violetta la quarteronne, Gina la quarteronne et Dahlia la quarteronne ont été publiés à titre posthume entre 1894 et 1898.
(adapté de l'introduction des Quarteronnes: Octavia et Violette, Les Éditions Tintamarre)